Les heures défilent et pourtant elle me semble une éternité. J’ai rencontré Soo Mee vendredi soir et je ne cesse de penser à elle. Je n’ai qu’une envie, la rappeler. J’ai passer ma journée de samedi à cogiter. Comment j’allais lui dire bonjour, que lui dire, essayer de lui demander un rendez vous mais je ne trouvais pas la force. En fin de journée, résigné, j’ai appelé une connaissance a moi qui bosse pour Corée Telecom.

« Ji Lum ? Oué c’est Ki Min, tu pourrais me rendre un service?

Oué tu as besoin de quoi? J’ai le nouvel iphone en stock ça t’intéresse?

Tu parles je l’ai acheté aux USA il ya deux mois, non j’ai un numéro de portable et il me faudrait une adresse.

Tu sais que je n’ai pas le droit de divulguer ce genre d’information, une fille encore?

Non..La fille.

Toi? Non, t’es sérieux?

Malheureusement oui.

Ok file le number.

1478.….

Park Soo Mee?

Oui c’est ça

Ben mon pote tu fais dans le social? 

Hein?

L’un des quartier les plus pauvres de Séoul

File l’adresse et ferme la un peu

Ok pas de soucis… »

Ji Lum me fila l’adresse, effectivement c’était loin d’être un quartier modeste, on était clairement dans la précarité. Cela m’aurait déstabilisé il y a plusieurs années mais là, je vous avoues que je m’en fiche complètement. Elle pourrait même être une immigré sans papier que ce serait pareil. Il devait être aux environs de vingt deux heure quand je récupéra cette information et il était hors de question que je vienne à cette heure ci, j’attendrai le dimanche matin. J’éteignit mon portable afin que mes amis ne m’appellent pas pour sortir en boite. A vrais dire, je n’en avait pas vraiment envie. Je me sentait plus d’humeur à rester à la maison à me regarder un des films a l’eau de rose que ma mère avait en stock. C’était franchement pas mon genre, mais je me sentais pas bien, j’avais envie de la serrer dans mes bras et de l’embrasser pendant des heures. Je commençait à le reconnaitre, j’étais effectivement amoureux d’elle. Je ne savais pas son âge, sa profession, le nom de sa mère ni ou elle avait appris à danser. Je me regarda deux dramas avant de m’endormir sur ce lit bien trop grand pour moi…

Vers dix heures, je me leva, il faisait jour et j’avais passé ma nuit à rêver à celle que j’aimais, la voyant dans chacun de mes songes, l’imaginant me tenant la main et me souriant. Je devenais un romantique. Cela virait au pathétique… En tout les cas, j’alla prendre une douche, m’habiller, et me faire tout beau. Bon ok je portais des grandes marques mais même si j’avais voulut en faire autrement je n’avais rien d’autre dans mes armoires. Puis soudainement je me déshabilla pour enfiler un costume Armani. Costard cravate c’était la meilleure option. Après tout, je risquais probablement de rencontrer ma future belle famille. Je sortit donc de ma villa, passa devant la piscine et me rendit au garage. Ma Lamborghini était toujours là, prête à m’emmener au pays des merveilles.

J’aimai vraiment cette voiture même si je savais qu’elle en mettait plein la vie à tout un chacun. Bon ok, je pouvais prendre une autre voiture mais à part la Ferrari de mon père, il n’y avait rien d’autre. Tant pis, j’allais faire une impression étrange dans son quartier. Je me mis au volant de mon bolide et démarra en trombe. Je ne voulais pas perdre plus de temps, j’allais enfin voir Soo Mee. Malheureusement quand vous êtes pressé c’est toujours le moment ou la chance vous tourne le dos. Je crois que j’ai du me taper tous les feux rouges avant d’arriver dans le quartier résidentielle ou elle habitait. Le moteur de ma Lamborghini résonnait dans toutes la rue et les enfants étaient tous à leur fenêtre pointant ma voiture du doigt comme émerveillé par une telle mécanique. En même temps je les comprends. Même moi qui suis riche, j’étais sur le cul en voyant un tel engin. Bref, je roulais doucement, cherchant le bon numéro. Une fois celui-ci localisé, je me gara devant chez elle et en sortit. Je n’avais pas oublié de prendre en passant, un bouquet de 63 roses rouges. C’était plutôt massif mais j’avais demandé l’intégralité des roses du fleuriste et avait payé avec ma black Card. Celle qui vous permet de retirer 42 000 euro à un distributeur. En tous les cas, j’ouvris le portillon qui était dans un sal état et me présenta devant la porte d’entrée. J’appuya sur la sonnette avant de pousser un léger soupir de stress. Était elle là? Qui allait donc m’ouvrir? Je l’ignorais complètement et c’est cela qui me stressait. Peut être allais je vois Soo mee m’ouvrir en pyjama accompagné de son autre petite amie. J’avoues que je me faisait des milliers de plan dans ma tête mais le suspens s’arrêta au moment ou la porte s’ouvrit.

Soo Mee? Mon amour c’est toi? Ah ba non…c’est pas toi. Il était environs onze heure du matin et la femme que j’avais sous les yeux étaient bien plus âgé que ma belle. Ses yeux ressemblaient énormément à celle que j’aimai, j’en conclut que se devait être sa mère. Elle me fixa de haut en bas avant de regarder par-dessus mon épaule afin de voir ma voiture. Elle s’attarda sur le bouquet puis me fixa dans les yeux. Je lui fit un sourire et lui demanda doucement.

« Excusez moi, Est-ce que Soo Mee est là? »

Elle paraissait surprise. S’imaginait elle que je m’étais trompé d’adresse? Que je m’étais perdu? Ou je ne sais quoi d’autre? Il fallait être polie avec belle maman. Je pense que Soo Mee n’avait pas dut expliquer sa soirée à ses parents et qu’ils étaient en train de se faire des films. Je la fixa un instant bougeant la main mais son regard restait fixé sur ma voiture. J’aurai du prendre un taxi je crois bien, je repéta ma questtion, esquissant un sourire.

« Excusez moi de vous redemander cela mais Soo Mee est elle ici? »

Sa mère se contenta d’hocher la tête et cria à destination de sa fille qui devait se trouver à l’étage.

« Soo Mee, c’est pour toi ».

Je me sentait un peu con à rester sur le pas de la porte avec mon bouquet de fleur et j’attendais avec impatience que ma dulcinée descende…

Les mamans avaient toujours la mauvaise manie de vous appeler sans vous en expliquer la raison. Telle une marchande de poisson ou ce genre de chose. La mère de mon bébé ne dérogeait pas à cette règle, Soo Mee . J’entendit alors quelqu’un dévaler les escaliers quatre par quatre. Tiens tiens mais qui pouvait être cet éléphant un peu trop pressé? Je le savais très bien et le sourire sur mes lèvres ne fit que s’accroitre. Je la vit, elle était en jogging, probablement prête a passer une journée glandouille à parler sur msn avec ses copines ou à ranger sa chambre tout en écoutant du Britney Spears. Les filles étaient comme ça et je dois avouer que même vêtue de la sorte elle était magnifique. Je la regardai attentivement et quand elle me vit, elle parut surprise. Oui elle ne s’y attendait pas et c’était tout à fait normal en faite. Elle ne m’avait pas donné son adresse mais j’étais un homme plutôt imprévisible et surprenant. La voir ainsi me faisait vraiment plaisir et ce sentiment semblait partagé par cette magnifique créature. Sa mère fixait toujours indubitablement ma voiture et j’avais presque envie de lui donner les clefs histoire qu’elle aye faire un tour avec.

Soo Mee m’avoua sa surprise, sa voix était toujours aussi mélodieuse. Je ne me souvenais pas qu’elle avait une façon de parler aussi agréable et douce. Elle étaait encore plus belle qu’au premier jour. L’amour rendait aveugle et con, je ne pense pas car même lorsque je n’étais pas amoureux d’elle je l’avait trouvé de toute beauté. La voir ainsi me faisait imaginer sa vie calme et douce auprès d’une famille aimante mais sans le sous. Le genre de chose que je n’avais jamais connu. Mes parents travaillaient trop pour que j’aye eu un jour un moment privilégier avec eux. Majordome, femme de chambre, professeur particulier, c’était ça ma vie et je la jalousais un peu. J’avais envie de connaitre un peu mieux sa famille pour a mon tour découvrir ce genre de moments. En tout les cas, Soo Mee était là et c’était clairement le plus important à mes yeux. Elle déclara ne pas savoir comment m’accueillir. Habituellement je l’aurai embrasser mais la présence de sa mère me gênait, je répondit doucement.

« Et bien pour commencer, tu pourrais m’inviter à entrer non? »

Elle comprit par mon sourire que je n’étais pas vraiment sérieux et que je comprenais sa surprise. Elle me présenta alors à sa mère sans trop savoir ou elle expliquer l’endroit ou nous étions rencontré, j’essuissa un nouveau sourire et répondit à sa place.

« Ben Soo Mee, tu ne veux pas dire à ta mère que tu m’as rencontré à ton cours de danse? »

Forcemment vue son niveau, je me doutais qu’elle prenait des cours avant tout pour s’entretenir. J’entra dans le sallon qui avait tout de la maison classique. Pas d’écran plat immense ou choses du genre, le mobilier se limitait au strict minimum, je m’approcha de ma belle et lui annonça.

« Je me disais qu’on pourrait aller boire un café dans un restaurant sympa, si sa te tente ça me ferait très plaisir. »

La voyant habillé comme ça, je compris qu’elle ne voudrait pas alors j’ajouta.

« Une fois que tu te seras changé, bien évidemment. »

Je mourrais d’envie qu’elle m’invite à monter avec elle histoire que je puisse de nouveau gouter à ses lèvres mais ce n’était pas son genre puis se déshabiller devant moi alors qu’elle avait préférer écourter notre nuit de vendredi n’était pas logique…

Soo Mee était une fille vraiment étrange, oui je sais c’est pas la première fois que je le dis, je me répète, ce doit être l’âge. Je dis étrange car elle me faisait penser au départ, a un animal blessé ayant du mal à faire confiance aux gens. Désormais, elle semblait être une femme mature sachant ce qu’elle voulait et acceptant de me laisser ma chance. Non je pense qu’elle était assez intelligente pour comprendre que si j’étais venu si tôt, c’est que je n’étais pas sortit la veille et que j’avais donc passé ma soirée à penser à elle. Elle annonça à sa mère que j’avais tout le temps de faire connaissance avec elle plus tard. Ma déduction fut que Soo mee était dans un état de manque. Je le savais car il en allait de même pour moi. Ses lèvres, si douce si pulpeuse, si agréable, cette drogue que je ne pouvais me procurer chez nul autre. Elle me rendait dingue et dépendant. Je n’avais qu’une envie, enfin être seul avec toi. Sentant sa main contre la mienne je tressaillit. Ce toucher, ce contact cette chaleur, je la retrouvais enfin. Elle me murmura qu’avant, je devais venir avec elle. C’était ton plaisir et je lui répondit doucement presque avec sensualité.

« je ferai selon tes désirs princesse. »

Elle monta les escaliers de la même façon qu’elle els avaient descendus, c’est-à-dire quatre à quatre, tout en me tenant la main. Nous arrivâmes rapidement devant une porte dont je me doutais que ce devait être sa chambre. Alors je ne peux pas vous décrire ce qu’il se trouvait dans cette pièce car une fois entrée, elle me plaqua contre le mur et m’embrassa avec intensité. Me dévorant les lèvres, cherchant presque à me gober la langue. Cette fois, je pouvais être rassuré, je lui avait manqué et c’était clairement réciproque, je déposa ma main sur son visage et la fixa droit dans les yeux. Elle avoua être désolé pour les fleurs et qu’elle n’avait pas put se retenir. Je lui fit un grand sourire et déposa les fleurs sur son lit avant de regarder autour de moi. Sa chambre était plutôt petit et très désordonné. Je n’allais pas lui faire de remarque la dessus, j’étais exactement pareil sauf…que contrairement à elle, j’avais quelqu’un payé pour ranger à ma place. Puis de toute manière je m’en fouttait un peu pour le coup. Je lui répondit donc après qu’elle m’ai demandé si les fleurs étaient pour elle

« Et moi donc, tu m’as manqué bébé. Bien sur qu‘elles sont pour toi. Le rouge de ces fleurs me rappelle la passion que j‘éprouve en repensant à toi.»

Elle m’avoua qu’elle avait passé la journée à attendre mon appel. Je l’imaginais sur son lit, repensant à cette soirée et sursautant dès que le téléphone sonnait. Non je ne l’avais pas appellé et pourtant elle semblait vraiment être intéressé par moi. Je fit la moue et la pris dans mes bras, lui murmurant avec douceur.

« J’en crevais d’envie tu sais mais j’avais peur… je ne savais pas comment tu réagirais. Je me suis dit que tu avais peut être penser avoir fait une erreur la nuit précédente. Et si je dois me prendre un râteau, je veux pas qu’il soit par téléphone. J’ai donc demandé ton adresse a un ami qui bosse pour Corée telecom et il me l’a donné. Je suis donc venu. Puis imagine si je t’avais eu au téléphone, j’aurais entendu ta douce voix sans pouvoir t ‘embrasser. Je ne vois pas pire torture. »

Je la regarda de nouveau et la serra fort contre moi, elle s’excusa à propos de sa chambre et je lui caressa les cheveux avant de lui répondre doucement.

« Je suis pas venue pour voir ta chambre, je suis venue te voir toi, le reste je m’en fiche un peu. »

Ben quoi c’est vrai ! Que sa chambre soit super bien rangé ou non c’est pas mon problème. Puis si par hasard notre histoire continuait, nous aurions une femme de ménage, ce n’est pas un véritable problème. Je m’assit alors là ou il y avait de la place, c’est-à-dire sur son lit et l’assit sur mes genoux. Elle était toujours aussi légère et j’adorais son parfum.

« Tu sais j’ai beaucoup réfléchit à notre histoire et j’ai envie d’en savoir plus sur toi. Je me fiche que tu habites ce quartier ou autre. De l’argent j’en ai assez et je me fiche de ça. Ce qui m’intéresse c’est toi et uniquement toi. »

Je l’embrassa de nouveau, elle me plaisait de plus en plus puis je murmura doucement.

« J’ai envie de te voir danser de nouveau… Tu veux pas me faire une petite démonstration? N’oublies que c’est la danse qui m’a fait venir te voir. »

Puis la regardant j’éclata de rire.

« Non pas une danse érotique hein ! Je suis un garçon sage et amoureux d’une fille superbe. »

Bon et bien, si il y avait quelque chose à retenir de cette matinée c’était bien la faon dont Soo Mee m’avait plaqué contre le mur, oui je me répète mais c’était quelques d’assez violent. On aurait presque dit qu’elle voulait me violer bon j’étais consentant alors elle avait le droit. Non mais franchement, c’était quand même une histoire de fou. Je l’avais embrassé immédiatement et elle avait traité mon geste de déplacé. Ba maintenant elle semblant elle aussi aimer les choses déplacés… Oh oui, elle devait être heureuse d’avoir pris la bonne décision. Elle avoua préférer être mystérieuse. Si par cela elle voulait dire surprenante je dois dire quoi oui elle l’était, cela dit je commençais à bien comprendre qui elle était, comment elle vivait, ce qu’elle aimait, la tristesse qu’elle éprouve, je l’avais vu au premier regard et je dois dire que ses yeux ont changés ils semblent pétiller, comme si elle avait enfin pris conscience que elle aussi avait le droit au bonheur, qu’il n’était pas réservé à une élite et surtout aux autres, je lui répondit en déposant un simple baiser sur son front.

« Oh mais tu l’es, cela dit, ne me fait pas de petites cachoteries hein ? »

La regardant sourire, j’en fit de même, qu’elle était mignonne comme cela, on aurait vraiment dit un ange. Enfin il serait déplacé de parler d’innocence au vue du spectacle qu’elle me réserva ensuite. Avant toute chose elle me demanda si je voulais toujours qu’elle danse pour moi, j’hocha la tête positivement et attendit. A vrais dire, je ne m’attendais à tout sauf à ça. Bon ok ce n’était pas érotique mais d’une sensualité paranormale. Déposant ses bras sur mes épaules et se déhanchant avec plaisir elle me fit un spectacle assez surprenant. Je ne pouvais imaginer que celle qui ondulait son corps si gracieusement était la même fille qui m’avait repoussé vendredi soir. Elle semblait avoir acquis une plus grande confiance elle mais également en moi et la regarder agir ainsi fut incontestablement merveilleux. Mes yeux étaient écarquillés, je n’avais jamais vu quelque chose d’aussi sensuel et cela malgré sa tenue, sa façon de bouger, de remuer, frisaient la perfection je n’osais pas poser mes mains sur son corps de peur de la perturber dans cette danse endiablée. J’avais si chaud tout d’un coup, elle avait clairement fait monter la température… Elle me demanda alors ce que j’en pensait, si c’était suffisant, je répondit quelques secondes après qu’elle ait posée sa question, comme si je sortais du pays des merveilles.

« Je n’ai pas de mots pour décrire comment c’était mais je suis sure d’une chose, que la femme que j’aime est la plus grande danseuse de cette époque. »

Bon maintenant, il fallait que j’agisse un peu et je la regarda. Je me leva face à elle et l’embrassa avant de la pousser sur le lit très doucement. Non j’allais pas faire ce que vous imaginez, nous avions amplement le temps avant de faire ce genre de choses.

« Alors c’est à moi de danser maintenant et j‘impose une règle, tu ne me touches pas. Combien de temps vas-tu tenir amour?».

Je me mit en face d’elle et dansa également en me déhanchant avant de rabattre les pans de ma veste et d’ôter celle-ci, de façon presque brutale mais sexy, comme un danseur à vrais dire, un peu façon Michael Jackson. Ce fut au tour de ma cravate que je déroula, la déposant autour du coup de ma belle. Non c’était pas une laisse, disons que j’allais me servir de cela un peu plus tard. Je la dévorais du regard, j’espérai ne pas la choquer car elle avait le droit ni plus ni moins à ce que j’appelai :  « la surprise du chef .» Un à un les boutons de ma chemise descendirent. J’allais éviter de les faire sauter, n’ayant rien pour me changer au cas ou. J’enleva lors celle-ci, me retrouvant torse nue face à elle. Je vint alors à califourchon sur elle et attrapa la cravate, ramenant sa tête contre mon torse. Je lâcha celle-ci pour la fixer de nouveau, droit dans les yeux, esquissant un sourire.

« Deuxième essais? »

J’attrapa ses mains que je déposa une nouvelle fois sur mon torse avant de retourner l’embrasser. Elle l’avait compris, je n’enlèverai pas le bas car j’aimais garder certaines choses secrètes afin de lui laisser la surprise plus tard. Nous étions mutuellement en train de jouer avec les nerfs de l’autre. Ce jeux était avant tout celui de deux amants qui avaient passés leur samedi à regretter d’avoir écouter leur soirée de la veille. Désormais elle était à moi et rien qu’a moi et j’avais envie de crier au monde mon amour pour elle. Je la serra de nouveau contre moi.

« Tu m’aimes ?»

Ben oui…Elle me l’avait toujours pas dit alors j’avais envie de le savoir… Même si elle n’avait pas besoin de parler pour me le faire ressentir. Disons que jamais une personne ne m’avait dit qu’elle m’aimait. Même pas mes parents…

Si c’est un ordre, je ne te toucherais pas… Soo Mee se soumettait à mes ordres, cela aurait put être excitant dans d’autres circonstances mais avec la femme qu’on aime. Après tout, nous jouions à un jeu dangereux et le minimum était de respecter les règles fixées par l’une ou l’autre des parties. Bon ok, la demoiselle n’avait rien demandée au jeune homme mais la toucher pendant un show aussi sensuel était interdit par les lois divines. Non mais je crois pas que vous pouvez imaginez la perfection de chacun de ses mouvements. Tout était parfait et je me disais que si je voulais garder ma chérie, j’allais devoir faire attention à ce qu’aucune starlette a deux balles vienne me la piquer. Ben oui, vu son niveau en danse, elle ne tarderai pas à être remarquée si c’était pas déjà fait. N’empêche que si je demandais de la thune à papa, on pourrait se produire ensemble. Quoique, j’ai pas envie en faite. Le business c’est le business, les amours et le reste ne doivent pas entrer en contact. Bref, continuons, je lisais l’impatience se lire sur son visage. La petite fille pudique était elle devenue une femme en quarante huit heure? Non, l’amour fait des ravages dans le cœur des hommes.

En tous les cas je commença à me déhancher et lorsque j’ôta ma chemise je la vit se cacher les yeux telle une enfant devant un film d’horreur. Cependant mademoiselle trichait, je pouvait distingues ses deux magnifiques iris qui ne perdaient pas une miette de ce spectacle. Lorsque je déposa ses mains sur mon torse elle sembla hésita mais se retrouva rapidement à parcourir me le torse, dessinant les contour de ma musculature. C’était une sensation des plus agréables que d’être ainsi caresser par la femme qu’on aime. A ce moment là il aurait été rigolo de voir sa maman entrer et de demander à Soo mee ce qu’elle était en train de faire. Il aurait fallut expliquer que nous ne s’apprêtions pas à coucher ensemble et qu’elle et moi sortions ensemble. Bon ba belle maman ça ne sera pas pour cette fois car lorsque j’eu posé ma question, elle prit un temps d’attente avant de me répondre avec sincérité. Ainsi son cœur battait à tout rompre? Ba oui je suis stupide moi, on n’entend que ça, c’est carrément un tremblement de terre. Ben moi je pensais que c’était de la peur, j’avais encore tout faux. Ensuite, elle avoua être heureuse en me voyant et qu’elle voulait me garder près d’elle. Oui je crois que nous ressentions la même chose. Je me contenta alors de la prendre dans mes bras avant de murmurer doucement.

« Je t’aime mademoiselle Park »

Oui j’étais cash car cette fois j’étais sure de moi, je savais ce que je voulais et je savais ou j’en étais. Comme quoi regarder les films à l’eau de rose dans le placard de ma mère m’avait été utile. L’amour c’est compliqué et ça fait mal, c’Est-ce que j’avais compris. En tout les cas, sentir la tête de Soo mee contre mon torse me faisait un bien fou. C’est comme si le monde venait de s’arrêter de tourner tout d’un coup. Que nous étions seuls au monde dans cette chambre d’étudiante. Elle me demanda si l’on pouvait rester un moment ainsi et je contenta d’hocher la tête, la serrant dans mes bras un peu plus fort. Je ne savais pas trop quoi faire mais au bout de plusieurs minutes je lui releva la tête avant de l’embrasser tendrement, passant mes mains sur ses joues qui étaient toutes chaudes. Vraiment craquante cette petite !

« Bébé, habilles toi, je t’emmène faire les boutiques et on ira boire un café après. Si t’as envie de te baigner, il y a une piscine chauffé chez moi donc prend ton maillot de bain. Ou en achetera un. Comme tu veux, je veux pas te force à faire quoi que ce soit. Si tu veux, on peux passer la journée là en attendant que ta mère vienne découvrir qui je suis vraiment. »

J’esquissa un sourire avant de l’embrasser une nouvelle fois. Passant ma main à travers son jogging, lui caressa,t le dos et uniquement le dos, allez pas vous imaginez des choses salasses ! En tous les cas, je me sentait bien avec elle et cela faisait vraiment longtemps que je n’avais pas été si heureux;

Bon et bien que dire…Soo Mee était vraiment surprenante. Quoi? Entre étrange et surprenante je crois que je me répète. Mais je me répète encore car j’avais dit me répéter déjà au post précédant. .Ola je m’embrouille Bo bref, que se passait il dans la chambre de ma belle? Et bien la jolie demoiselle qui était désormais ma petite amie s’était enfin décidé à se changer. le soucis c’est qu’elle décida de le faire dans cette chambre. Oui même pas dans la salle de bain ou dans le salon ou je ne sais ou. Non non, ici mais…pas devant moi car en effet, la jolie Soo Mee me demanda de me retourner pour ne pas la regarder se changer. Elle me le demanda deux fois. Je ne me voyais pas ne pas obéir à son ordre surtout qu’elle avait dit « surtout ». Bon, cela risquait d’être dur, je n’avais rien vu du magnifique corps de la demoiselle et je rêvais d’en voir un peu plus. Une épaule dénudée, des fesses rebondis ou même un morceau de sa poitrine. Wow Oscar Wilde disait que le meilleur moyen de résister à la tentation c’était d’y céder mais bon…Là c’était la femme de ma vie que j’avais sous les yeux et j’avais pas envie de tout gâcher.

Résiste, résiste, mon regarde se tourne légèrement pour revenir à sa place. Non il ne faut pas regarder… Je ne dois pas….. Bon ok…juste un petit peu, elle ne doit pas être nue vue qu’elle va garder ses sous vêtements. Ben dans ce cas? Pourquoi je peux pas regarder? Aurait elle des marques de suçon qu’elle veux me cacher? Non c’est pas son genre ! Il fallait que je regarde au moins pour vérifier. Puis peut être était elle battu par ses parents et avaient des marques de coup. Woooo je réfléchis un peu trop. Bon je regarde pas. C’est dur….Allez habille toi vite mon bébé, plus vite, je vais pas résister longtemps alllezzzzz !!!!!!!!!!! Ah… Elle a finit. Je pouvais être fière de moi je n’avais pas résisté à la tentation. J’étais vraiment content de ne pas avoir manquer a ma parole et le lui dit immédiatement.

« T’as vu, j’ai pas regardé, tu me dois un bisou pour la peine ».

Bon et bien elle était plutôt bien habillé, classique mais jolie. Bon c’était pas super sexy et je préférai la voir en décolleter et mini jupe mais après tout je n’avais rien à dire, elle était magnifique dans cette tenue. J’aimai bien cette petite jupe noire ! Sexy, j’avais déjà envie de le lui enlever. OHHHH Qu’Est-ce qu’il m’arrive la? Pas de penser perverse non mais Oh. Je dois avouer que désormais je pouvais le dire. Elle était la femme que je désirai le plus et cela je ne l’avais jamais vécu auparavant. Oui le monde changeait tout autour de moi et finalement aller plus lentement n’était pas plus mal. J’avais envie de la découvrir petit à petit, surtout si c’était sa première fois…

« Très jolie, comme toujours ».

J’attrapa mes affaires et me rhabilla avant de lui prendre la main, direction ma voiture. En faite elle n’avait pas eu l’occasion de la voire. Je me doutais de sa surprise mais elle n’était pas du genre à s’extasier devant ce genre de chose. Enfin c’Est-ce que je pense. Je souleva donc la portière qui était plutôt différente d’une voiture normale puisqu’elles s’ouvraient de bas vers le haut. Elle s’assit à côté de moi. Je pouvais voir ses cuisses, Bien musclé, des cuisses de danseuse quoi…Magnifique. Je lui fit un clin d’œil et lui déposa un baiser sur la joue.

« Quand faut y aller, faut y aller ».

Je fis résonner le moteur de ma voiture et nous partîmes vers les boutiques. Je décida de l’emmenée dans un centre commercial de luxe, ne vendant que des grandes marques Européens. Nous roulâmes une petite demie heure avant d’arriver devant cet endroit qui faisait rêver la plupart des jeunes filles de Séoul. Je lui pris la main et je confia ma voiture au voiturier et lui demanda.

« T’as besoin de quoi? Un sac Vuitton? Des lunettes de soleil Gucci? Je veux te faire plaisir bébé, prend ce que tu veux. »

Même si elle ne voulait rien je savais ce que j’allais lui acheter et elle risquait d’être surprise…

Quoi??? Même pas de bisou? J’aurais du regarder et me rincer l’œil, elle ne se laissait pas faire la petite. Il fallait que j’en fasse de même. Je ne devais pas me laisser marcher sur les pieds, Soo mee n’était pas si soumise et savait se faire respecter quand elle ne voulait pas quelque chose. Je n’avais qu’une envie, la plaquer contre le mur pour l’embrasser avec sensualité. Hors de question que je me laisse faire, je répondit l’air boudeur.

« Ben pour la peine, quand tu voudras un bisou, je te le donnerais pas et puis Na ! »

Bon c’est balo mais bon, je sais que si elle me demande un baiser, je serai obligé de céder… Ok je suis vraiment faible face à son pouvoir. Vraiment je dois le faire ! Je dois lui dire Non ! Bon bref, je vis son visage en voyant ma voiture. Elle était surprise mais cela était normal pour moi, j’avais l’habitude, je ne fis aucune réflexion et me contenta de conduire jusqu’au centre commercial.

Bon et bien nous y étions. J’avais l’habitude de ce genre d’endroits, j’y faisait mon shopping depuis tout petit. Soo Mee parut surprise, a ses yeux, je voyais qu’elle n’y avais jamais mis les pieds, que ce n’était pas son genre mais que cela était du à sa famille. Dépenser autant d’argents pour des vêtements était inconcevable pour elle et je le comprenais tout à fait. Elle me demanda de ne rien lui acheter. Je voulais bien lui obéir mais elle devait comprendre que c’était impossible pour moi. J’aimai offrir des belles choses à celles qui partageaient ma vie. Je l’avais fait pour des trainées que j’avais uniquement couchés dans mon lit, je pouvais le faire avec la femme que j’aimais. Au pire, elle pourrait revendre tout ça pour se faire de l’argent, ce n’était pas mon problème, je la fixa un instant et lui pris la main avant d’esquisser un sourire.

« Ma Chérie, sache que j’ai envie de te faire plaisir et que me promener sans acheter serait un pécher. Surtout que j’ai la plus belle femme de ce pays à mon bras. »

Je luis pris la main et l’emmena chez Louis Vuitton, le vendeur m’appelle par mon nom de famille, me souhaitant la bienvenue. Je lâcha la main de Soo Mee lui montrant les sacs à main qui était assez tendance en Corée… je m’adressa au vendeur, lui passant ma commande. Je rejoignit ensuite ma belle et déposa un baiser dans son coup. Comme je me doutais rien ne lui plaisait. Nous repassâmes devant l’entrée quand le vendeur me donna un sac plastique contenant ma commande. Je sortit ma carte bleu qui était de couleur noire…symbole d’une richesse excessive. Je tapa le code et une fois sortit je tendit le sac à Soo Mee. Il contenait un maillot de bain ainsi qu’un sac des plus classique.





« Désolé bébé mais j’ai vu que t’avais pas pris ton maillot de bain. Taille 34 je suppose non? Puis le sac à main ba…j’ai vu que t’en avais pas. Acceptes s’il te plait, cela me ferait vraiment plaisir. »

J’avais envie de lui offrir un ensemble Chanel mais je lui prendrai une autre fois. Je lui pris la main et lui proposa de choisir le programme.

« Tu veux qu’on aye boire un café ou tu veux qu’on aye se baigner ? »

Je déposa un baiser sur ses joues, serrant sa main contre la mienne pour me rappeler cette sensation…

Lorsque nous arrivâmes chez Louis Vuitton je remarqua que Soo Mee était comme une enfant et lorsque je la rejoignit près des sacs je compris qu’elle ne faisait que regarder les prix s’effarant devant tant de luxe et d’argent gaspillé alors qu’elle et sa famille devaient avoir du mal à joindre les deux bouts à la fin du mois. Je compris qu’elle serait incapable de choisir par elle-même c’est pourquoi je pris les devants. Sac à main classique, moyenne gamme mais plutôt classe et je trouvais qu’il irait bien avec ma petite amie. Lorsque nous fumes enfin sortit, elle me fit un sourire, elle était gênée et cela se voyait. Je m’arrêtta un instant et lui expliqua quelque chose qui me tenait à cœur.

« Soo Mee, tu es magnifique alors arrête de me contredire et une fille comme toi mérite de porter des vêtements de luxe. Si tu n’es pas d’accord et bien pour une fois, laisse moi choisir et décider à ta place. »

C’est alors qu’elle me proposa d’aller…Boire un café. Ola…ça sentait l’interrogatoire façon gestapo. Je détestais vraiment cela. Je n’avais rien à dire et le peu de choses que je pouvais lui dire risquaient de la blesser. J’avais franchement pas envie de parler de moi mais plutôt d’elle. Ma vie de riche bourgeois n’avait que très peu d’intérêt mais je n’eu pas le choix car Soo Mee me pris la main et m’emmena dans un café du centre commercial. Elle avait pas choisit le plus pourris… ce café français était l’un des lieux privilégiés de la jeunesse Séoulite qui a un temps sois peu d’argent. Enfin bref, c’était pas un problème en soit. Elle avait raison sur un point, on avait jamais eu le temps de discuter… Bon et bien il allait falloir que je fasse ce sacrifice pour elle. Je m’assit en face d’elle et lui pris la main et quand elle me demanda si j’avais des frères et sœur, je compris que j’allais devoir me livrer un peu plus mais si je devais parler ce serrai d’une traite. Les questions réponse non merci.

« Bébé, je déteste parler de moi alors je vais faire une exception car je t’aime . Je suis fils unique. Mon père est le propriétaire de Corea Tv, ma mère est la créatrice de la marque de maquillage « Asian Star » que tu dois connaitre. J’ai toujours grandit dans le luxe. Je n’ai jamais manqué de rien et j’ai appris à me comporter comme tel. Je n’ai jamais passé un seul moment privilégié avec mes parents et j’ai vécu entourés de gens payés pour que je devienne le meilleur dans tous les domaines. J’ai ensuite grandis et commencé à fréquenter la jet set de Séoul. Avec de l’argent, tu as tout. J’ai passé plusieurs années à jouer avec le cœur de ces demoiselles, je les aient tous amenés dans mon lit en leur faisant miroiter l’espoir qu’un jour je les épouseraient et qu’elles partageraient ma fortune. Je n’ai jamais aimé quelqu’un et je considère mes parents comme mes géniteurs, rien d’autre. Ce sont des portes monnaies ambulants et leur mort ne me ferait pas versé une seule larme. Je suis un homme mauvais Soo Mee. Quand je t’ai accosté je voulais juste jouer avec toi comme toutes les autres. Que ce soit ta première fois ou non, je m’en fichais, je voulait juste coucher avec toi pour disparaitre une fois le soleil levé. Pour la première fois de ma vie, je ressent quelque chose dans mon cœur, je ne savais pas ce que c’étais et j’ai d’abord tenté de fuir en refusant ton numéro mais mon cœur ne m’a pas laissé faire. Je t’aime Soo Mee et la seule chose qui m’importe désormais c’est que tu sois heureuse. Je sais que tu aimerai que je te parle de mon passé mais il n’y a rien de bon à en tirer et il est remplis de traitrise, d’hypocrisie, de jeux dangereux et tout un tas d’autres choses dont tu n’as pas conscience. Les gens veulent avoir de l’argent mais celui-ci conduit il au bonheur? La réponse c’est Non. Ce que je veux c’est vivre avec ta famille, les rencontrer, manger ensemble et parler de chose et d’autres comme une famille normale. Tu ne rencontreras jamais mes parents et si c’est le cas ils te chasseront. Ils me destinent à une riche héritière, une fille que je ne connais pas mais qui permettrait à mon père d’avoir encore plus d’argent. Je ne lui ferait pas ce plaisir et c’est avec toi que je veux être. Je veux juste que tu comprennes Soo Mee, je suis pas le prince charmant, je suis quelqu’un de méprisable et je comprendrai si après ça tu décidais de partir. »

Bon ba voila..ça c’était fait…Au moins elle avait eu ce qu’elle voulait. Elle savait que j’étais un pourris et un homme dangereux. Que je ne vivais que pour l’argent et la richesse et que les femmes n’étaient pour moi qu’une simple distraction. Serait elle capable de me croire au sujet de mon amour pour elle? Non avec tout ce que je lui est raconté elle pourrait penser que c’est juste un moyen pour coucher avec elle. Je l’aime vraiment cette fille et je voulais pas lui parler de ça mais devant son regard d’enfant et la chaleur de ses mains contre les miennes, je n’avais pas put lui mentir. Je n’osais même plus la regarder dans les yeux et fixait le sol. La vérité fait mal et je ne voulais pas la faire souffrir. Elle savait ce qui l’attendait et l’argent ne l’interessait pas. Elle n’avait donc rien à faire avec moi, elle se trouverait un gars gentil qui serait prendre soin d’elle. moi-même si mon amour pour elle est immense, je sais que je ne suis pas quelqu’un destiné à recevoir l’amour d’une fille comme elle. Je m’en veut soudainement mais je crois que j’ai bien fait. Je ne lui demande rien concernant sa vie car je ne sais pas encore si elle va rester ou partir...

Le truc avec les femmes c’est que leur mentir n’est jamais une bonne solution mais leur dire la vérité, c’est encore pire. Je sais pas, je lui avait tout raconté, je ne lui avait rien caché, j’avais même été jusqu’à lui donner l’avis que j’avais sur moi-même. Mais non, mademoiselle me faisait tout un plat sans raison valable. En faite je comprenais pas son énervement, mais qu’elle se casse si elle est énervé, c’est bon j’ai assez honte de lui avoir sortit tout ça comme ça pour qu’elle en rajoute ensuite. Non mais vraiment, je lui avait donné le bâton pour me battre. Non mais sérieux « utilises moi tant que tu désires ». Avait elle comprit ce que je venais de dire? Elle me rabaissait à penser ça. Non je voulais pas coucher avec elle, je voulais pas non plus me servir d’elle. Quand elle raconta qu’elle était froide et toutes ces inepties, je tapa du poing sur la table élevant la voie.

« Assez ! Qu’Est-ce que tu crois Soo Mee? Que ça m’éclate de te raconter ça? Que ça redore le mythe du bad boy? Si je voulais te sauter tu serais en ce moment même dans mes bras. Je t’aime mais toi tu veux pas le comprendre, j’ai été sincère avec toi Soo Mee. Un truc que j’ai jamais été avec personne et tu me sors quoi? Des conneries. Tu sais rien de moi et toi t’es pas une fille froide, t’as juste raison de te méfier des beaux parleurs qui t’abordent en boite. Tu vois, t’es bien une fille. Tu me demandes de te parler de moi et c’est-ce que je fais. Mais au final t’es pas contente. On doit pas tout se dire quand on est en couple? Je t’ai dit tout ce que je pensais de moi et de mon passé, j’ai pas joué le fière mais toi, ça te va toujours pas. Qu’est-ce que tu veux à la fin? »

Oui là j’étais énervé, je ne comprenais pas sa réaction à vrais dire, je ne savais pas ce qu’elle voulait, elle murmura qu’elle devait être stupide car elle n’avait pas peur, je préféra ne rien dire face ç cette réflexion qui m’agaçait profondément. Je ne comprenais tout, nous passions une bonne journée et il avait fallut qu’elle agisse comme n’importe quelle femme, qu’elle me demande de parler. Non mais n’avait on pas mieux à faire? C’était pas nouveau, c’était pas vraiment polie de demander ce genre d’information a un gars qu’on vient de rencontrer. Enfin bon, elle ajouta ensuite que si je ne voulais pas lui parler de ma vie elle ne me parlerait pas de la sienne. Mais bon sang, je lui avait tout dit, il n’y avait rien d’autre à ajouter. Je ne la comprenait plus. Elle commanda un café alors que bougonnais dans mon coin. Je sortit un billet que je posa sur la table afin de régler son café et la fixa droit dans les yeux.

« Ecoutes Soo Mee, je sais pas ce qu’il te prend. Je sais pas ce à quoi tu t’attendais non plus. Je te donne mes réponses pour être mauvais parce que je le suis. Seulement je t’ai rencontré et les choses ont changés, je veux changer, je veux te rendre la vie plus belle. Je veux être le meilleur des petits copains pour toi. Seulement tu dois accepter la part d’obscurité qui se trouve en moi. Il n’y a que toi qui peux le faire. Après si tu trouves la tache trop difficile ba écoutes, ça va me briser le cœur mais va voir ailleurs, je suis pas un mec pour toi. »

Putaint j’imaginais pas qu’on puisse souffrir autant juste en prononçant quelques paroles. Mon cœur me tiraillait, il semblait se déchirer. Je voulais de nouveau sentir la chaleur de ses baisers, le poid de ses mots et revoir son sourire. Je la regarda de nouveau et murmura.

« En faite ta raison tu es froide, rien ne peux t’atteindre. Depuis ce midi j’essaye de te faire plaisir mais tu sembles passives, pire tu semble n’en avoir rien à faire. Ben oué je suis un petit bourgeois qui claque sa thune pour rendre sa copine heureuse pour qu’elle se dise dans sa tête : Mon mec m’aime et il essaye de me le prouver tous les jours. Je sais que ta vie a pas dut être simple tous les jours, on a tous souffert à différents degrés. Toi tu t’imagines que les gens relativisent. Tu vois Soo Mee, j’aurai aimer répondre une par une à toute tes questions. Tu m’aurais demandé si j’avais eu un premier amour, je t’aurai répondu que je ne faisait que me tirer des nanas. Tu aurais été heureuse? Heureuse de savoir qu’a la base je ne voulait rien d’autre que ton corps? Tu sais, les mecs aiment les nanas qui bougent bien parce que ce sont des supers bon coup. Tu crois que je suis venues te voir pour qu’elle raison Soo Mee? Oui je m’en veut, oui je t’aime mais la vérité elle est là et je te le dit cash. Je ne te prend pas pour une sotte qui ne connait rien de la vie. Je voulais juste te protéger. Maintenant tu me sors tes grandes tirades. Tu veux que je te dise quoi? Que je suis désolé? Je le suis mais cela ne changera rien. »

Je tremblais en prononçant ses parole, étais ce la rage qui m’emportait, la colere ou la peur de la perdre? Je crois que c’est les trois à la fois. Bordel pourquoi en suis-je arrivé là. J’aime cette danseuse, je l’aime plus que tout et pourtant je continue à lui parler comme cela. Je ferma les yeux un instant, je n’avais qu’une envie…partir. Seulement en faisant cela je savais que je n’avais aucune chance de la revoir. C’est pourquoi je tenta de me calmer et plongea ma tête entre mes bras. Je ne savais plus quoi faire, plus quoi dire, je me sentais different. Etais ce une larme qui coulait sur ma joue. Depuis quand n’avais-je pas pleurer? Cela faisait une éternité. Je n’osait pas la regarder car j’avais trop honte de mes paroles, de ma vie, de mon passé, de ma manière d’agir. Je me contenta de murmurer tout bas…

« je veux pas te perdre, je t’aime trop… »

C’était sortit tout seul, une dernière parole avant d’atteindre le point de non retour, une dernière chance, une dernière larme.

On dit des femmes qu’elles sont bornés et égoïstes, je pense que c’est tout à fait le cas mais j’ai la chance d’aimer quelqu’un qui sait ravaler sa fierté et admettre ses erreurs. Toi et moi nous ressemblons tant, nous sommes fait l’un pour l’autre ma colombe. Quand j’étais gosse je rêvais de la princesse des comte de fée, je ne l’ai jamais vu venir, toutes les princesses que j’avais rencontré n’étaient que de simples courtisanes à la croupe respectable. J’étais en face de la Cendrillon des temps modernes. Une femme qui a le cœur pure et pourtant si noire, l’innocence pervertit, la bonté d’âme, mon âme sœur. Je réfléchis peut être un peu trop et me fait probablement des films, j’idéalise peut être un petit peu trop ce petit bout de femme en face de moi qui s’en veux d’avoir été si direct. Je sais que tu ne veux pas que je crache sur mon passé mais crois moi, il vaut mieux. Je m’imagine dans plusieurs années, accroché à ton bras et accueillant la vie comme elle vient et non comme je veux qu’elle soit. La richesse rend egocentrique et l’amour vous rend vos sentiments, c’est comme ça que je vois les choses.

Lorsqu’elle s’excuse, mon cœur semble aller mieux, les nœuds qui le faisaient tant de souffrir semblent se défaire. J’entend la seule chose que je voulais entendre, c’est une véritable délivrance. Une chaise bouge,, elle se rapproche de moi, je peux de nouveau sentir son parfum si exquis. Sa main vint se déposer sur mon épaule et elle sembla se rapprocher de moi, j’émit un léger tressaillement. Je ne peux décrire l’émotion que supplantait mon corps. Je n’avais qu’une envie, me relever et la prendre dans mes bras mais pour une raison, j’en était incapable. Elle déposa alors un baiser sur ma tête. Tais ce la fin des hostilités? Après tout, ne dis on pas que Le baiser d'une femme, c'est la poignée de main du boxeur avant le combat. C’est alors qu’elle murmura les mots qu’il fallait ce « je t’aime » que je lui avais demandé de me dire plusieurs fois. Etais ce pour me faire plaisir? J’en doute, elle semblait vraiment sincère dans ses propos. Je releva alors la tête et la pris dans mes bras sans dire le moindre mot, j’étais si bien contre elle que voulais rester le restant de ma vie ainsi.

Notre première dispute de couple? C’est vrais, elle avait raison et j’esquissa un léger sourire. Elle avait le don de dire tout ce que je voulais entendre. D’bord ce fut ses excuses, ensuite son amour pour moi et enfin là, le mot « couple ». Toujours contre elle, je répondit.

« Oui mais on va y éviter de retenter l’expérience, je me sent si mal lorsque je suis loin de toi. »

Puis ce fut la phrase pleine de sensualité, vraiment elle savait y faire, lisait elle en moi comme dans un livre? Ce qui sauve les femmes, c'est que pour lire dans leur âme, il faut regarder leurs yeux et quand je la fixe, je ne peut que me laisser aller à contempler ce magnifique regard. J’aime ses yeux, son expression faciale, ses cheveux et sa façon de dire els choses. Quand je vous disait que j’avais en face de moi la femme parfaite. Je releva la tête et la fixa dans les yeux.

« Toi en maillot de bain? Tu veux que je tombe dans les pommes? Puis…si tu me refais une dannse dans cette tenue, tu me fais avoir une attaque cardiaque immédiatement. Au moins, je peux dire que je mourrais heureux. Enfin bref, je dois être fort et être capable de regarder ! »

Bon ok j’allais mieux et ma petite phrase l’expliquait clairement. Je lui pris la main et déposa un baiser dessus avant de lui gober la bouche pour l’embrasser. Entre temps le serveur était revenue avec le café de mademoiselle et il attendait comme un crétin que j’ai terminé de l’embrasser. Ben il pouvait attendre longtemps car ces lèvres m’avaient tellement manqués que je savourais tout cela avec délectation. Il posa le café et j’en commanda un autre avant de lui murmurer tendrement.

« Avant d’avoir le bonheur de te voir en maillot de bain, parle moi de toi et cette fois, pas de dispute. J’ai envie d’en savoir plus sur la femme que j’aime. »

Je tenais toujours sa main et la fixait amoureusement…Cette femme était vraiment étrange mais que voulait vous l’amour rend différent.

Petite Soo Mee, tu ne comprends à quel point tes excuses m’ont touchés. Je n’ai pas mémoire que quelqu’un se soit excusé sans que j’ai eu besoin d’user la violence. Je ne regrette rien finalement, être avec elle est la plus belle chose qui me soit jamais arrivé et je me surprend moi-même. Habituellement, j’aurais abandonné pas mal de chose pour voir une demoiselle dans ce genre de maillots. Je l’imaginais, elle devait être parfaite en maillot, surtout que celui que j’ai choisit est plutôt sexy tout en restant classe. Pas question qu’elle mette un maillot une pièce, elle n’a pas 12 ans… puis moi aussi j’ai un jolie maillot et je ne doutais pas que Soo Mee était quelque peu perverse. On imagine qu’uniquement les mecs ne pensent qu’à ça mais au final, nous sommes tous pareils. Ba oué, la petite demoiselle n’avait pas l’air de se plaindre de me voir me déshabiller devant elle. Mais ma petite amie étair quelqu’un de sincère et elle me l’avoua presque en me disant qu’elle pouvait dire pareil, je passa mes mains dans ses cheveux et esquissa un sourire.

« Tu as déjà vu l’essentiel non? Quoique tu préfère quoi? Un Short de bain très large ou quelque chose de plus…rétrécit? »

Ben oué entre le slip de bain et le short, il y avait une différence notable… Mis à part le confort je crois que je n’ai pas besoin d’expliquer… Je sais très bien ce qu’elle veux. Mais passons, c’est amusant que nous ayons cette complicité alors que c’est la première fois qu’on se parle vraiment. Bon on c’était disputé aussi et finalement elle ne voulait pas répondre à mes questions. Il ne fallut qu’un regard tristounet de ma part pour qu’elle se laisse aller. Soumise à ma volonté? Pas tant que ça mais ça fait plaisir à entendre.

« Je crois que nous sommes mutuellement soumis l’un à l’autre. »

Chocolat, bataille de boules de neige et film à l’eau de rose. Bon je crois que ma petite amie est en faite une enfant. C’est mignon je trouve et ça me donne encore plus envie de la prendre dans mes bras. Non mais vous imaginez? C’est trop mimi !!!! Bon note pour plupart, lui faire importer du chocolat de suisse, non parce que bon en Asie, le choco c’est quand même bien immonde. Elle me posa une question. Ma couleur préféré… je la fixa et esquissa un sourire.

« Ben dans mes vêtements j’aime le noir car ça amincit mais sinon au niveau des couleurs…ben j’aime le bleu et toi bébé, le rose? »

Ben oué vu ses délires chocolats, neige et love story, le rose allait de paire. Enfin la voire en rose ne me dérangeait pas outre mesure, je trouvais ça mignon. Par compte, il allait falloir qu’elle s’habille plus sexy car…ben oué j’aime bien quoi…Je suis un homme aussi ! Bon pas trop non plus quand on sors, j’ai pas envie que des gros porcs la matte. Et oui je suis compliqué, mais bon, je suis un homme…Alors c’est ça le genre de questions qu’elle voulait me poser? Je m’étais imaginé des choses importantes pas de simples banalités qui en faite lui permettrait de mieux cerner ma personnalité. Soo Me était vraiment une fille intelligente, je lui fit un clin d’œil.

« Non c’est pas une banalité, je répondrai à toutes tes questions dorénavant mon bébé. Et toi? Mis à part manger et jouer dehors… Tu aimes faire quoi? Moi j’aime bien aller au Karaoké et chanter jusqu’au matin autour d’un verre de Whisky. Mais pour toi on va remplacer l’alcool par du jus de fruit. »

J’avais bien compris qu’elle n’aimait pas boire. Bon c’était pas très amusant là-dessus mais c’était une petite amie que je voulais, pas une pote. Puis après tout c’était pas plus mal, ça fera baisser ma consommation personnelle. Je lui demanda quand même.

« Sinon, tu aimes bien le maillot et le sac? Répond moi sincèrement que je ne t’offre pas quelque chose que tu n’aimes pas pour notre prochaine rencontre. »

Je lui pris la main et lui fit un grand sourire.

Femme….je vous aime. Non Pas de musique, surtout que Julien clerc…moyen quoi. Il y a plus romantique qu’on on est en 2010. Soo Mee préférait les shorts? Ah Bon? Était elle normalement constitué ou faisait elle sa timide? Un short de bain? C’était pas mal quand on avait 13 ans ou pour aller faire les pissoux à Lacanau Beach avec sa planche de surf mais sinon..; C’était pas géniale. Déjà Est-ce que j’en avais un? Surement oui mais était il encore à ma taille? En plus il était complètement démodé avec des grosses fleurs genre Hawaii. J’allais passer pour un crétin devant mon bébé d’amour. Bon après tout, c’était pas si grave puisqu’elle allait me faire le plaisir de porter le maillot que je lui avait offert et ça me faisait plaisir. Ben oué nous les hommes on aime bien offrir des cadeaux mais quand la fille aime pas ben sa nous démotive alors on arrête et puis quelques mois plus tard la fille te fait une crise que tu lui offre jamais rien. Si si c’est typiquement féminin, ne vous cacher pas derrière….derrière quoi d’ailleurs. Je sais pas mais arrêtez de vous cacher. En tout les cas, Soo Mee n’aimait pas la rose. C’était dommage, le rose c’est mimi ! Puis ya des ensembles roses très sexy chez Prada. Bref vert…couleur de l’espoir de la nature mais également de la nouvelle collection automne hiver Chanel. Karl Lagerfeld, je t’aime tu m’aides clairement là ! Enfin bref, je la regarda et lui fit de nouveau un sourire, oui j’aimais sourire en ce moment.

« Le vert? C’est pas commun. Plutôt pomme ou plutôt bouteille? Ou même kaki? T’aime les uniformes militaires aussi? Ce genre de pantalon est plutôt à la mode chez les danseuses. »

Les uniformes !!!!! Mon rêve. Oh on arrête avec ça, il y a des enfants qui lisent. Enfin je sais pas qui irait lire notre topic mais si tu es en train de lire, oui toi ! Ben je te fais une dédicace. Reprenons ! Mon café venait d’arriver. Tiens d’ailleurs Soo Mee boit du café? C’est pas géniale ça, elle aurait du prendre un chocolat chaud. Peut être que je lui est fait peur et qu’elle a pas osée prendre autre chose. Ben oui quand je dis boire un café c’est pas forcement obligatoire de boire ça… bref je fais du hors sujet en trombe la. Dans tous les cas, elle ne voulait pas m’empêcher de boire du Whisky. Ma boisson préféré. Bébé, tu ne comprends pas les caprices de la bourgeoisie.

« Ma boisson préférée c’est le champagne, il est à la fois, surprenant, pétillant et dangereux quand on le secoue trop, comme une femme en faite »

Ben oué faut pas déconner. Quoiqu’un Bon Chivas Regal, douze and d’âge, je dis pas non, c’est assez agréable au gout et avec de la glace c’est encore meilleur. Ah non on noit pas un aussi bon Whisky avec cette saloperie yankee qu’est le coca. Enfin elle préférait danser toute la journée, j’esquissa un sourire.

« Tu me referas une autre private danse? »

Chibi eyes…..s’il t’euuuuu plaiiiiiit.Bon donc oui, elle n’avait pas l’habitude du luxe et je la comprenais, je me contenta d’hocher la tête, ce n’était pas le moment de la rabaisser alors qu’elle faisait des efforts pour ce fondre dans mon monde. C’est alors qu’elle me demanda si je n’étais pas pressé d’aller à la piscine. Mademoiselle Soo Me voulait elle faire de l’aqua gym? En tout les cas elle avait vraiment envie de se baigner. je n’ai pas dit qu’elle était pressé de voir mes belles cuisses ! Non je parle de nager tout ça tout ça. J’esquissa donc un sourire et déposa l’argent des deux cafés ainsi qu’un généreux pourboire avant de lui prendre la main direction…ma voiture. Lui prendre la main était un véritable bonheur et la voire assi à côté de moi dans cette luxueuse Lamborghini me plaisait. Nous n’étions pas si loin de chez moi. Après tout…C’était normal que les magasins pour bourgeois ne soient pas loin de leurs immenses villas. Si ma voiture l’avait choquée, je ne pouvais imaginer ce qu’elle penserait en voyant ou j’habitait. Nous passâmes devant une immense vila et je sortit une telecomande afin d’ouvrir le portail. En entrant, elle pouvait voir la maison familiale.



« Comme je te l’es dit, mes parents ne sont jamais là, on peut dire que j’habite seul ici… enfin il y a des domestiques. Je veux surtout pas que tu te sentes mal. Tu es ma petite amie et il est normal que tu viennes chez moi, tu ne pense pas? Puis je suis aller chez toi, soyons communiste des visites de maisons familiales. »

Je rentra la voiture dans le garage. La Ferrari de mon paternel n’était plus là, il avait du partir bosser. Je pris la main de Soo mee et l’invita à me suivre. Je m’assit sur un transat au bord de la piscine et murmura doucement.

« La piscine est chauffé… je meure d’envie de t’envoyer dedans immédiatement mais dans ce cas je n’aurait pas le plaisir de te voir en maillot de bain et ce serait dommage ! »

Je la fit venir sur mes genoux avant de l’embrasser avec plaisir...pour changer

Vraiment quelle discutions… nous étions en train de parler des treillis militaires et de leur confort pour la danse. Très intéressant n’Est-ce pas? Bon ok c’était pas franchement un sujet de couple mais plutôt de filles. Bon au moins, Soo Mee ne s’attarda pas trop à ce sujet, elle semblait du même avis que moi, nous aurions le temps de reparler de cela à un autre moment et beaucoup plus tard. Puis bon, le vert pomme était donc sa couleur préféré. Pas banal mais plutôt agréable comme couleur bien que je préférai les filles en noir et blanc..comme là en faite. Bon la prochaine fois, on oublie la chemise et on fait péter le décolleté. Je l’ai déjà dit? Ben je le redis ! Puis c’est tout !

Elle souligna ensuite mon attachement à ses danses privées, j’avais envie de lui rappeler qu’elle était une des meilleurs danseuses qui soient et que n’importe quel mec qu’il soit catholique pratiquant ou père de famille en aurait été dingue. Un tel torrent de sensualité, cela promettait des moments magiques, vraiment ce petit bout de femme qu’était Soo Mee était véritablement une femme parfaite. Bon pas tout à fait mais quand on est amoureux, les defaults on les mets de côtés, leur importance est bien moins grande. Je fit la moue et lui répondit.

« Tu es joueuse ma petite Soo Mee, fais attention que le grand méchant loup ne t’attrape pas. »

Bon oui le grand méchant loup c’était moi…Et si elle jouait à son petit jeux genre « nonne j’ai pas envie » ben…je serai dans l’obligation d’arrêter également de danser pour elle. Il deviendrait interdit de caresser mon torse. Et oui c’est la vie. Bon Ok, je céderai à un moment ou à un autre. Cette fille avait trop de pouvoirs sur moi, cela en devenait même dangereux mais ce sont les plus belles roses qui ont le plus d’épines. Elle était en faite comme le plus grand changement que je n’avais jamais ressentit. Elle savait que l’argent permettait d’avoir tout facilement et me faisait quelques provocations pour me rappeler que cette fois, il allait falloir que je sois un bon petit ami pour pouvoir en profiter.

Lorsque nous arrivâmes chez moi, je remarqua dans son regard sa fascination pour une demeure aussi luxueuse. Il était normale qu’elle soit surprise et je ne pris pas cela pour de l’intérêt mais plutôt pour de la surprise. Beaucoup de filles s’intéressaient à mon argent et j’avais bien la preuve qu’elle s’en moquait complètement. Elle me fit la remarque sur la taille et je parut different presque nostalgique et je déclara avec une certaine lassitude.

« C’est beaucoup trop grand…Des fois je me sent vraiment seul, cette demeure me fait parfois même froid dans le dos. Enfin la journée c’est plutôt agréable. La nuit, sans toi c’est triste. »

Il n’y avait là aucune allusion perverse, je me contentais de lui expliquer que je me sentait parfois seul et que désormais qu’elle était là, cette sensation allait s’amplifier avec le temps. Enfin, ce n’était pas le moment de me plaindre, elle était avec moi et je devais profiter de sa présence à mes côtés. J’avais vu ou elle habitait et je me doutais de sa proximité avec sa famille. Après tout, même leurs chambres étaient petites et sans grand confort mais cela m’importait peu. J’aimai bien sa chambre, elle était à son image. Un peu dérangé mais tellement accueillante.

Lorsque je proposa de l’envoyer dans la piscine elle me rappela quelque chose auquel je n’avais pas pensée, la transparence des vêtements blancs. Non mais Oh, ou était donc passé mon esprit de pervers? L’avais perdu en chemin en rencontrant Soo Mee? Tout cela n’allait pas, je devais vraiment me reprendre en main. Je remarqua tout de même que ma belle aimait bien provoquer une certaine excitation chez moi comme si elle voulait que je la désire encore plus. Elle ne pouvait pas imaginer combien je revais de passer un moment plus intime avec elle mais je devais avouer que je voulais que ce moment soit très romantique et magique. Ce sentimentalisme ne me ressemblait pas pourtant mais disons que quand vous aimez quelqu’un vous voulez que tout soit parfait.

« Oh oui et je ne voudrais pas que belle maman vienne me tuer pour avoir vu sa fille en soutient gorge. »

Toujours prendre ça avec humour, je n’étais pas non plus un chien ne pensant qu’a la voir nue… faut pas exagérer, si c’était le cas je l’aurais regarder se changer. Elle devait avoir une image de moi assez bizarre concernant la nudité étant donné qu’elle savait désormais que j’avais l’habitude des femmes. Me faire tourner en bourrique devait l’amuser. Elle se leva alors me demandant ou elle pouvait se changer. je pris donc sa main et ouvra les volets coulissant de la véranda. Il y avait plusieurs salles de bains au rez de chaussé et je lui fit signe d’entrer dans l’une d’entre elle, lui donnant le sac avec son maillot par la même occasion. Je ferma la porte et fila dans ma chambre pour mettre mon short de blanc à fleur… ridicule mais bon, elle ne voulait pas me voir en slip de bain… bon ba du coup, comme j’étais un rapide, j’alla m’installer sur un transat, attendant Soo Mee.